Le
procédé est presque toujours le même, rapporte "Le Parisien". "Un
particulier, qui vend un bien, notamment par Internet, reçoit de
l'escroc un chèque certifié d'un montant supérieur au prix du bien, la
différence devant servir au vendeur à payer le transport [dudit bien].
Le temps que la banque s'aperçoive que le chèque est faux, le compte du
pigeon a été brièvement crédité, et l'argent du transport a été renvoyé
à un compte tenu par l'escroc", explique le quotidien.
Le journal évoque "la légèreté des banques face à ce type
d'escroquerie". "Pourtant directement informés de l'arnaque AIB dès
2004, à travers plusieurs alertes de place, les établissements n'ont
pas pour autantgt prévenu leurs clients, les laissant se faire
allégrement plumer", affirme "Le Parisien".
Plusieurs procès ont entraîné la condamnation d'établissements
bancaires, notamment le Crédit agricole et la Société générale. Quant à
la Caisse d'épargne, elle vient "d'attaquer l'un de ses clients pour
l'obliger à lui rembourser l'argent qu'elle avait elle-même
imprudemment versé sur son compte", selon le quotidien.
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